Et si on corsait un peu les choses, pour cet atelier-ci ? Pour ce nouveau sujet d’atelier, je vous demande de choisir d’abord une peinture que vous aimez – ou, au contraire, que vous détestez, si ça vous amuse. Un tableau qui vous semble fort, qui vous inspire. Observez bien le style du peintre, sa patte (autant qu’on peut l’observer sur une reproduction, s’entend). Si vous en avez l’occasion, promenez-vous dans le musée d’à côté de chez vous, car peu importe que la peinture soit connue ou non. Ancienne ou contemporaine, classique, impressionniste ou encore conceptuelle, il faut simplement que cette peinture vous parle.
C’est fait ? Vous avez choisi ? Place maintenant à la consigne :
Si le peintre avait plutôt été un écrivain, qu’aurait-il écrit, à la place de ce tableau ? Comment son style de peinture et l’émotion qui s’en dégage passeraient à l’écrit ?
Il ne s’agit pas de décrire simplement le tableau que vous avez choisi, mais d’en retrouver l’énergie, le style, l’émotion… et de l’utiliser pour écrire votre texte.
Genre et longueur libres (le texte peut être très court). Je vous demanderai seulement d’indiquer la peinture que vous aurez choisi en commentaire ou en annexe, avec si possible une reproduction, afin de déterminer le travail qui a été opéré de la peinture au texte.
Cela peut paraître un peu complexe au premier abord, mais c’est au fond une consigne très libre, qui implique deux choses : travailler, comme on l’a déjà fait, sur nos sources d’inspiration (le quotidien, les faits divers). Et cela s’agrémente pour cette session-ci d’un petit travail sur le style – qui peut rester discret et ne pas trahir votre style à vous.
Rendez-vous le 5 avril pour la remise des propositions !
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