Lectures, Les Introuvables

Les Introuvables : Solitude de J. M Dargaud (1833)

Je crois que j’aime bien vous proposer de faux Introuvables. Ça m’était déjà arrivé avec Les Cinq Nièces de l’oncle Barbe-Bleue : après avoir travaillé sur un original assez fragile, je me suis rendue compte, lors de mes recherches pour écrire l’article correspondant, qu’une numérisation existait. L’avantage, c’est que je peux ainsi vous inviter à lire le texte plus accessible que prévu. L’inconvénient, c’est que le titre de cette chronique relève de plus en plus de l’effet de style. Cependant, tout n’est pas perdu : les particularités de mon exemplaire ainsi que de la numérisation (tant qu’on y est !) permettront tout de même d’alimenter la deuxième partie de cette chronique !

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Solitude, ou toute l’esthétique romantique en moins de 300 pages.

Un nouveau promeneur solitaire et un nouveau René : influences conjuguées de Rousseau, Chateaubriand et plein d’autres.

Un recueil de « Rêveries » intitulé Solitude… ? Voilà qui rappelle pas mal les Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau. Et, on ne peut pas dire Jean-Marie Dargaud livre ici un livre qui semble très influencé par le premier romantisme. Il n’y a pas que Rousseau, il y aussi Lamartine, Chateaubriand, et même un peu de Senancour qui se baladent dans ces pages — quand bien même les influences revendiquées seraient-elles plutôt Homère, Shakespeare et Byron.

Le court prologue vient nous éclairer un peu sur la vocation de cet ouvrage : s’attacher à la pure subjectivité de son auteur (Solitude se présente comme une épopée individuelle), et ménager une place à ses rêveries fragiles, si facilement piétinées par les rudesses du monde moderne :

Ici, ce me semble, la question littéraire s’efface. Dans ce siècle si dur, où tant d’illusions se sont évanouies, où tant d’existences ont été flétries, tant de cœurs brisés, où le terrible fléau d’Orient a fauché sans pitié autour de nous nos affections les plus tendres et nos plus douces joies, tous ont souffert, tous ont prié, tous sont préparés à entendre dire les inflexibles lois de la destinée et cette vie semée d’angoisses, d’amour et d’espérances immortelles.

Le livre se présente ainsi comme une parenthèse hors du monde, sorte de passage nécessaire avant de replonger dans le flot troublé de l’histoire et, peut-être même, d’en devenir un acteur. Dans René de Chateaubriand, le personnage éponyme éprouve la même tentation : fuir l’histoire parce qu’il n’y a plus sa place. Il tente d’abord de s’exiler au plus profond de la nature, qui semble régie par une autre temporalité et d’autres règles ; puis il part pour l’Amérique, où il côtoie des peuples sur le point de mourir, broyés comme lui par la marche du monde. Mais on peut penser que comme Chateaubriand qui, selon Pierre Barbéris, a écrit René pour ne plus l’être et participer de nouveau au monde qui commence, Jean-Marie Dargaud a pour projet de revenir à son tour dans le monde qu’il décrit si troublé dans son avant-propos. La dernière Rêverie, où il s’adresse à son vieux luth pour lui faire ses adieux, va dans ce sens :

Et maintenant, mon vieux luth, il faut nous séparer. Je ne te cacherai pas dans les feuilles de cet érable qui me fit don de toi. Non, je vais te placer tout à côté, sous cette grotte. Là, mon vieux ami, je t’étendrai sur un lit de mousse et tu sommeilleras doucement à l’abri de la pluie et du soleil. Dors, dors, mon vieux luth : sois tranquille ; mon âme ne sera pas dans ce monde où je retourne ; elle veillera près de toi, et lorsque la brise mélancolique touchera tes cordes éoliennes, mon âme se mêlera à la brise et c’est à elle encore que tu confieras tes intimes harmonies comme un secret qu’elle ne trahira pas.

Les Rêveries de Solitude seraient donc une sorte de pause — un moment à soi avant de retourner au monde. Il nous reste à voir ce qu’elles expriment et comment elles se présentent.

La Rêverie est souvent attachée à un lieu ou une expérience sensorielle. « Le lac », présenté par mon libraire comme une mise en prose du Lac de Lamartine (Ô temps, suspends ton vol !) rappelle également la cinquième promenade des Rêveries du promeneur solitaire, où Rousseau s’allonge dans sa barque et, se laissant bercer par les flots, parvient à trouver une sérénité passagère. Dans d’autres textes, ce sera une clairière, un flanc de montagne ou encore une ruine qui seront la source des réflexions de l’écrivain. La lugubre ogive d’une église du Moyen-Âge créera l’occasion d’exprimer tristesse et lassitude : à travers elle, le narrateur n’aperçoit plus qu’à peine « le beau marronnier sous lequel on danse aux fêtes » comme on ne se rappelle plus nos moments de joie dans une phase de mélancolie. A plusieurs reprises, Dargaud mentionne également une Péri, sorte de femme-fée tirée de la mythologie persane, découverte en Occident par les Mille et une Nuits, et qui connaît une vogue particulière à la période romantique – au point d’en tirer un ballet.

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Carlotta Grisi dans La Péri (1843)

Bref, Péris, crépuscule, ruines du Moyen-Âge, génies du passé, exaltation de la Nature, marche de l’Histoire… tous les thèmes préférés du romantisme se trouvent réunis dans cet ouvrage. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à un des bibliothécaires qui a eu en main l’exemplaire numérisé par l’Université d’Ottawa. Lorsqu’on suit le lien qui mène à l’ouvrage, on tombe, tout simplement, sur la page de titre, et rien ne semble plus normal. Mais il suffit de tourner la page précédente pour découvrir une petite surprise :

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Intoxication totale par « clichés » ! Je ne peux pas dire : c’est un peu vrai, et l’on est tenté parfois de lire un peu en diagonale certains passages. Mais malgré tout, je crois que ce texte apporte quelques petites choses qui peuvent nous intéresser. D’une part, certes, c’est le recueil rêvé du parfait petit romantique, mais… outre que ce n’est pas si mal — on ne trouve pas forcément si facilement un livre qui résume bien un courant, surtout de cette ampleur — on peut se demande si Solitude n’arrive pas un peu trop tard, par rapport à son propos. Égarons-nous un instant du côté de l’histoire du romantisme pour démêler un peu tout ça.

Solitude dans l’histoire du romantisme

Au regard des thèmes abordés et de la façon dont ils sont traités, Jean-Marie Dargaud s’inscrit parfaitement dans ce qu’on appelle le premier romantisme, qui naît au début du XIXe siècle et que Claude Millet définit ainsi :

Le romantisme du début du siècle est mélancolique et spiritualiste. Il médite sur la manière dont la France révolutionnée pourrait trouver un langage plus adéquat à elle-même, que ne l’est le classique dominant, en même temps qu’une foi à même de survivre à la crise de la croyance que cette France traverse.  […] Ce premier romantisme choisit essentiellement les formes de l’essai et du récit.

Claude Millet, Le Romantisme, p. 15.

Dominé par les figures de Chateaubriand et de Madame de Staël, c’est un romantisme moins frondeur que ceux qui suivront. Solitude semble très bien correspondre à ses critères (notamment par son lien avec le spirituel)… mais le recueil a été publié en 1833, soit bien au-delà des limites — par définition aussi floues que théoriques — de cette première période. Jean-Marie Dargaud est né en 1800 et si l’on peut penser que certaines de ces Rêveries sont des textes de jeunesse, écrits fort tôt par l’auteur, de nouvelles formes de romantisme existent et ont pris le devant de la scène depuis un moment lorsque Solitude paraît. En effet, le romantisme des années 1820 n’est pas loin de penser que tout doit être réinventé. Millet le décrit comme « frénétique, rêveur, mélancolique, prophétique et fantaisiste, plus mobile et plus divers, mais aussi plus mobilisé dans son combat contre le classicisme ». Cela correspond moins au ton de Solitude, mais si on continue de suivre les caractéristiques présentées par Millet, d’autres semblent bien s’accorder au propos de Dargaud :

Le romantisme de cette période s’interroge en effet sur l’histoire, la manière dont les hommes la vivent, la manière dont il faut l’écrire, et du coup investit la réalité prosaïque, le détail du réel, en même temps que l’espace visionnaire où tout le passé et tout l’avenir apparaissent.

Claude Millet, Le Romantisme, p. 16.

Or, c’est une réflexion qui n’est pas du tout absente de Solitude, où Dargaud tente à plusieurs reprises de trouver continuité et filiation avec le passé. Dans Le Crépuscule, Rêverie au titre fort métaphorique, l’auteur s’interroge sur l’avenir politique et philosophique de la France :

Qui l’emporteront, de ceux dont la colère est la muse, qui croient pouvoir se passer de prudence à force de courage, et qui, l’œil en feu, le geste menaçant, […] tentent, dans leur dédain superbe de l’expérience, de refaire l’Europe à leur image d’après le type primordial et absolu qu’ils ont rêvé ; ou de ceux qui, non moins dévoués, mais plus calmes, refusent de jouer avec l’impossible, prennent ce peuple des mains de l’histoire et cherchent, en mesurant ses droits à ses lumières, à le placer sous les auspices d’un gouvernement régulier et à fonder l’ordre et la paix sur la forte base d’une liberté dont le temps doit agrandir indéfiniment le cercle ?

Solitude, p. 179.

Et dans La Veillée, devant un vieil homme ayant suivi les guerres napoléoniennes, Dargaud déclare au sujet de lui et de ses semblables que « ne pouvant plus faire l’histoire, [ils voulurent] la connaître et en faire l’histoire ».

Il reste à parler d’un état de l’âme, qui, ce nous semble, n’a pas encore été bien observé ; c’est celui qui précède le développement des grandes passions […]. Plus les peuples avancent en civilisation, plus cet état du vague des passions augmente […].

Chateaubriand, Génie du christianisme

Les débuts de la Monarchie de Juillet, en 1830, laisse la place à une vision plus pessimiste et désenchantée, et les jeunes écrivains choisissent plus volontiers les formes mineures et des œuvres bizarres, « non conformes », pour exprimer leur personnalité. Et, paradoxalement, Solitude peut même s’inscrire dans cette nouvelle dimension, puisqu’il s’agit bien d’une oeuvre inquiète, sinon désenchantée, qui sait que de nouveaux troubles viendront secouer le pays. Que reste-t-il alors, sinon se réfugier en soi-même, lorsque rien n’est certain ? Les pires maux évoqués dans La Ruine ne sont rien face au risque ultime : celui de se perdre soi-même.

Il est une douleur, une amertume supérieure à toutes les douleurs, à toutes les maertumes. Il est une tristesse obscure, lointaine dans les profondeurs du coeur, inextiguible, toujours présente, c’est de ne pouvoir suivre son développement intérieur, c’est d’être et de ne pas paraître, c’est de se voir contraint à rester en jachère, comme une ville steppe, alors qu’on porte en soi tous les éléments de la culture et tous les germes de la fécondité.

Solitude, p. 69.

En conclusion

Si l’on excepte ses envolées lyriques et religieuses — pas très étonnantes chez un auteur qui traduira plus tard d’importants passages de la Bible — Solitude de Jean-Marie Dargaud est à la fois un texte qui a vieilli et un texte qui peut être réactualisé. Ce n’est pas un livre original — mais, nous l’avons vu dans la précédente Chronique, l’originalité ne doit peut-être pas être le seul critère pour juger de l’intérêt d’une lecture. En revanche, le texte présente l’intérêt de pouvoir être actualisé par un lecteur contemporain, puisqu’il consiste en un recueil de pensées et dinterrogations d’un jeune homme face à un monde en plein bouleversement à la fois symbolique, politique et religieux. Et si le contenu peut sembler naïf aux lecteurs les plus sévères, l’introduction et la dernière Rêverie de l’ouvrage rappellent bien que l’écrivain même est conscient de décrire cette intériorité souffrante… pour mieux la laisser de côté une fois revenu dans la vie publique — même s’il récidivera dans le roman George, ou Une âme dans le siècle, en 1840. Lire Solitude, c’est peut-être un bon moyen, en ce sens, de se rappeler toute la richesse et la diversité d’un romantisme souvent rabaissé au rang de plaintes sentimentales.

Je tombai peu à peu dans une méditation profonde et, sans l’interrompre, je m’éloignai de la place que j’occupais pour m’abriter dans un lieu plus retiré sous un petit arbre que je connaissais bien. C’était un frêne léger à l’ombre duquel j’avais éprouvé les joies et les douleurs du premier amour, et senti en des replis obscurs l’essor inquiet de ma pensée naissante.

 

~ * ~

Formes et usages de l’ex-libris

Pourquoi avoir choisi de traiter de Solitude pour cette quatrième chronique des Introuvables ? J’avais certes quelques petites choses à dire sur son contenu, mais c’est une particularité d’exemplaire qui m’a d’abord amenée à acquérir cet ouvrage. Celui-ci porte en effet un ex-libris manuscrit : celui d’André Lebey.

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Qu’est-ce qu’un ex-libris ?

Ex-libris, vous vous en doutez, cela vient du latin. C’est le raccourci de l’expression ex libris meis, signifiant « faisant partie de mes livres ». C’est également utilisé assorti d’un nom ou d’une lettre : « ex libris N. » signifie « faisant partie des livres de N». C’est, tout simplement, une marque de possession que le propriétaire d’un livre appose soit sur le contre-plat (c’est à dire à l’intérieur de la couverture), soit sur la page de garde de ses ouvrages. Attention à ne pas confondre avec le sens du mot dans le milieu de la bande-dessinée, où un ex-libris est une image, signature ou marque de l’auteur ajouté à un ouvrage (pour en faire une édition collector, par exemple).

L’ex-libris en bibliophilie peut prendre plusieurs types. La forme la plus connue aujourd’hui est une gravure, souvent personnalisée, que le propriétaire colle sur son livre. Initialement, lorsque la pratique débute, vers 1470, il s’agit exclusivement de gravure sur bois mais, peu à peu, les techniques se diversifient.

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Ex-libris de Hanns Igler Knabensberger(mort en 1501), considéré comme le plus ancien ex-libris connu

A la fin du XIXe siècle, l’ex-libris devient même un espace d’expression privilégié et pour le collectionneur et pour l’artiste qui le réalise. Des artistes prestigieux se sont parfois essayés à la création d’ex-libris, notamment pour leurs proches. On pensera par exemple à Fernand Khnopff, Edmond Rassenfosse ou encore Félix Vallotton (dont suivent deux ex-libris, réalisés pour L. Joly et F. Raisin).

Mais il existe également des ex-libris sous forme de tampons (il suffit ensuite au possesseur de rajouter son nom ou ses initiales) :

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Et, enfin, des ex-libris dessinés ou manuscrits. Michel de Montaigne, par exemple, avait pour habitude de laisser une marque d’appartenance sur ses livres, et la Bibliothèque nationale de France conserve encore quelques précieux exemplaires ayant appartenu à l’essayiste.

L’ex-libris représente bien plus qu’une lubie de collectionneur. A un niveau personnel,  c’est bien sûr une forme d’appropriation du livre qui, au fil du XIXe et XXe siècle prend une dimension de plus en plus identitaire. On ne marque pas son appartenance de manière pérenne sur n’importe quel bouquin qui passe, et cela peut témoigner de l’importance de l’ouvrage pour la personne qui a choisi de le marquer. Mais, surtout, c’est pour l’historien un formidable outil à plus d’un titre. Par exemple, l‘étude des ex-libris successifs apposés par Montaigne sur un exemplaire de Térence est un des moyens utilisés pour mieux comprendre quel a été son rapport au livre, et dater plus précisément ses annotations manuscrites.

Dans le cas de Solitude, le cas n’est pas inintéressant non plus. Comme nous l’avons vu, nous sommes face à un exemple type de texte romantique, qui met l’accent surtout sur l’expression de soi, et l’opposition entre la subjectivité de l’auteur et les contraintes du monde extérieur. Or, nous sommes face à un ex-libris d’André Lebey qui, avant de commencer une carrière d’homme politique, s’est essayé, en pleine fin du XIXe siècle, à la littérature et à la poésie. Comparse de Pierre Louÿs et de Jean de Tinan, il s’est notamment intéressé au Culte du moi barrésien, défini comme tel :

Attachons-nous à l’unique réalité, au moi. — Et moi, alors que j’aurais tort et qu’il serait quelqu’un capable de guérir tous mes mépris, pourquoi l’accueillerai-je ? J’en sais qui aiment leurs tortures et leurs deuils, qui n’ont que faire des charités de leurs frères et de la paix des religions ; leur orgueil se réjouit de reconnaître un monde sans couleurs, sans parfums, sans formes dans les idoles du vulgaire, de repousser comme vaines toutes les dilections qui séduisent les enthousiastes et les faibles ; car ils ont la magnificence de leur âme, ce vaste charnier de l’univers.

Maurice Barrès, Sous l’oeil des barbares (1888)

Par ses rêveries, développées à partir de ses souvenirs et de son expérience personnelle, attachée à des lieux et à des objets que l’auteur utilise pour développer ses réflexions, Solitude de Jean-Marie Dargaud peut présenter un écho très intéressant au culte et à l’étude de la sensation qui étaient très prisées dans les dernières décennies du XIXe siècle. La présence d’un ex-libris d’André Lebey sur un tel titre semble en outre assez cohérente avec son propre parcours philosophique et littéraire – surtout si l’on pense que, contrairement à ses condisciples, Lebey partage avec Dargaud ses élans spirituels

En ce sens, si l’exemplaire de Solitude numérisé par Ottawa met l’accent sur toutes les influences de Jean-Marie Dargaud, peut-être au détriment de sa voix propre, mon exemplaire à moi me rappelle qu’il a peut-être lui même pu influencer les générations futures. Et l’ex-libris à l’origine de cette chronique peut m’inciter à penser qu’un écrivain fin de siècle comme Lebey est, malgré tout, encore un héritier du romantisme. C’est là la magie des particularités d’exemplaires, où chaque trace significative donne une piste de lecture et d’interprétation nouvelle.

Petite bibliographie

Solitude

  • Jean-Marie Dargaud sur data.bnf (dates, bibliographie, œuvres numérisées)
  • Claude Millet, Le Romantisme, Du bouleversement des lettres dans la France postrévolutionnaire, Le Livre de Poche, Paris, 2007.

L’ex-libris

Et je poste avec cet Introuvable préparé de longue date ma participation du mois de mars au Challenge Classique. 😉

Challenge-proust

6 réflexions au sujet de “Les Introuvables : Solitude de J. M Dargaud (1833)”

  1. Très jolis, ces ex-libris de Vallotton.
    Concernant Solitude… J’aime assez les romantiques, mais plutôt ceux du romantisme tardif. Tes allusions à Chateaubriand et Rousseau ne sont donc pas particulièrement pour me plaire, mais il est vrai que le côté « exemplaire » de ce texte semble intéressant !

    J’aime

    1. Je dois avouer que si l’on doit parler en terme de goûts purs… Je vote plutôt romantisme tardif aussi (et notamment Musset pour tout avouer). Mais oui, le texte a cela d’intéressant qu’il m’a permis de réviser toutes les bases du mouvement. 😛

      Aimé par 1 personne

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